École de l’énergie (épisode 2/2)

Premier anniversaire de l’école : bilan côté auditeurs

3 février 2025

© Photos Unsplash : Riccardo Annandale (vignette) et Nasa (photo page centrale).
L’École de l’énergie du Cnam a été lancée en septembre 2023 au même titre que celle des transitions écologiques. Son offre de formation, via ses 33 parcours et une centaine d’unités d’enseignement, est multidisciplinaire. Du BTP à la géologie, de l’électrotechnique à la physique, de l’informatique à la logistique : 22 domaines liés directement ou indirectement au développement durable, question essentielle de notre temps.

Jérémie GhunahAprès avoir donné la parole à Brice Tréméac, directeur de l’École de l’énergie, qui a fait le bilan de la première année d’existence de l’école, la parole à Jérémie Ghunah, auditeur au Cnam et plus précisément au sein de l’École de l’énergie.

Technicien de laboratoire dans l'enseignement secondaire, il est inscrit en cours du soir dans le titre professionnel Responsable conception, mise en place et maintenance des installations frigorifiques et climatiques. Il s’agit pour lui d'une reconversion professionnelle. Il est aujourd’hui en 2e année.

Le fait qu’il y ait une nouvelle école de l’énergie regroupant toutes les formations du domaine vous a-t-il aidé dans votre choix de formation ? L'offre sur la thématique a-t-elle été plus lisible pour vous ?

Le domaine du froid et de la ventilation dans lesquels je me forme est peu connu et très spécialisé. Aussi, la présentation de la nouvelle école lors de mon inscription a été une chance pour moi. Cela m’a permis d’opter pour un parcours plus généraliste.

Racontez-nous votre formation et ce que vous comptez en faire professionnellement une fois que vous aurez obtenu votre diplôme…

Suivre des cours du soir est pour moi comme une « école à la vie ». J’y apprends le travail en équipe, primordial à mes yeux, mais aussi l’entraide et la bienveillance. Les enseignants sont formidables et compétents. Ils savent s’adapter au niveau d’exigence élevée de la formation. Tout est fait pour que les apprenants réussissent, notamment par un suivi personnalisé des élèves en difficulté. Aujourd’hui, je me rends compte que j’ai fait le bon choix. Quant à l’après formation et l’obtention de mon diplôme, je suis très motivé à l’idée de m’inscrire dans une école d’ingénieurs, peut-être même celle du Cnam.

En quoi est-ce important, dans votre domaine, d’intégrer dans sa pratique les enjeux liés aux transitions écologiques ?

Aujourd’hui, produire un refroidissement d’air nécessite encore une utilisation massive de fluides frigorigènes non naturels. Cela consomme énormément d’énergie électrique. Si une installation en panne fuit, une partie du fluide est libérée dans l’air et contribue à l’augmentation de l’effet de serre. Depuis 40 ans, différentes réglementations mise en place dans le cadre de la transition écologique régissent l’achat, l’utilisation et le traitement des fluides non naturels, et tendent à les faire disparaître au profit de fluides naturels. La question des transitions est donc tout à fait actuelle dans le secteur que j’ai choisi