Premier anniversaire de l’école, premier bilan
18 novembre 2024
© Israël Palacio, Matthew Henry, Zbynek Burival : Unsplash.
L’École de l’énergie aborde toutes les questions liées à ce domaine tout à la fois complexe et essentiel à la vie quotidienne : décarbonation de l’ensemble des secteurs de l’industrie, habitat (chauffage, climatisation), mobilités, production et transport de l’énergie, contrats, enjeux économiques et géopolitiques. Elle réunit 33 parcours de formation et une centaine d'unités d’enseignement qui peuvent être choisies indépendamment les unes des autres, dans un parcours construit sur mesure, en formation initiale ou continue, selon les compétences et les disponibilités de chacun. L’offre proposée, multidisciplinaire, s’inscrit dans une vision large et une expertise de haut niveau sur les sujets et enjeux liés à l’énergie.
Deux objectifs fondamentaux
L’École de l’énergie doit mener à bien les deux missions qui lui ont été assignées lors de sa création :
- préparer aux métiers de demain liés au développement des énergies renouvelables, de l’énergétique, du génie climatique, du nucléaire, des systèmes électriques et de la conversion d’énergie électrique, des réseaux d’énergie (chaleur, gaz, électricité), du stockage de l’énergie (thermique, hydrogène, batteries) ;
- répondre aux besoins industriels et sociétaux spécifiques ou pluridisciplinaires.
Le secteur de l’énergie est en pleine expansion. Avec la question du développement durable, au centre de toutes les attentions, les mutations qu’il rencontre sont profondes. Elles modifient considérablement les besoins des entreprises et des collectivités, et avec eux les métiers recherchés pour répondre à ces besoins. L’École de l’énergie est un acteur majeur de cette transition vers une démarche plus responsable.
BRICE TRÉMÉAC, PROFESSEUR DES UNIVERSITÉS, RESPONSABLE DE L’ÉCOLE DE L’ÉNERGIE
Quels étaient vos objectifs l’année dernière en lançant l’École de l’énergie, et les avez-vous atteints ?
Le principal objectif était différent en fonction de nos missions. Pour ce qui concerne la formation et la recherche, il s’agissait de mettre en place une méthodologie afin de recenser l’ensemble des actions sur le grand Cnam sur le périmètre de l’école. Par exemple, en formation, des cartes ont été réalisées afin de visualiser les régions couvertes par l’école et les formations dispensées. En ce qui concerne la diffusion de la culture scientifique et technique, l’idée était de participer au premier cycle de conférences « L’aventure des inventions » avec une série de trois événements. D’un point de vue structurel, la première année de l’École de l’énergie a été l’occasion de mettre en place le conseil scientifique de la structure, qui regroupe à la fois des experts du Cnam mais également des personnalités extérieures couvrant un large spectre de compétences.
Diriez-vous que la création de cette école a permis d’offrir à nos publics une meilleure visibilité des formations du Cnam dédiées au secteur de l’énergie ?
Les retours sont très positifs. En interne, cela permet d’apprendre à mieux se connaître entre collègues mais également donner une visibilité à nos offres. En externe, le Cnam se positionne clairement comme un acteur clé des questions en lien avec l’énergie, en particulier avec sa pluridisciplinarité. D’ailleurs, les inscriptions dans ces thématiques sont en progression depuis la création de l’école. Il est à noter que la création de l’école n’impacte pas seulement le Cnam Paris. Les centres régionaux associés se sont eux aussi emparés de cette opportunité pour le développement de leur offre en parfaite cohérence avec les besoins de leurs territoires.
L’un des objectifs de l’École de l’énergie est de préparer aux métiers d’avenir : comment ces métiers sont-ils imaginés et quels sont-ils (quelques exemples) ?
C’est l’un des rôles du conseil scientifique : arriver à nous guider dans les propositions que nous pouvons faire. Sont-elles pertinentes et réalistes ? Quoi qu’il en soit, préparer l’avenir peut se faire de plusieurs manières. D’abord à travers de nouveaux dispositifs de formation, plus en adéquation avec les publics et leurs disponibilités : des micro-certifications sont en cours de développement dans le cadre de l’école, et nous avons développé un Bac+1 Installateur photovoltaïque. Ensuite via les nouveaux besoins de compétences : la batterie électrique (un Bac+1 vient d’être créé), l’hydrogène (micro-certifications + diplômes d’ingénieur), ou encore sur le thème du droit de l’énergie.
18 novembre 2024
© Israël Palacio, Matthew Henry, Zbynek Burival : Unsplash.
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