Entre Cnam et Paris 2024 (épisode 3/3)

L’adjointe à la directrice de la recherche du Cnam participe au Marathon pour tous

9 septembre 2024

Si le Cnam forme des sportifs de haut niveau, il a aussi des personnels athlètes. C’est le cas de Tra Nguyen, adjointe à la directrice de la recherche du Conservatoire et sportive accomplie. Tra a saisi l’occasion que lui offrait Paris 2024 et son Marathon pour tous pour le prouver une nouvelle fois. Sélectionnée pour le parcours de dix kilomètres, le marathon complet étant de 42 kilomètres, elle a battu son propre record en bouclant sa course en moins d’une heure.

Tra Nguyen tient la vasque olympique dans sa mainOutre la cérémonie d’ouverture organisée hors les murs d’un stade, les JO de Paris ont également permis, pour la première fois dans l’histoire de cet événement mondial, aux sportifs amateurs de participer à un marathon empruntant le même parcours que l’épreuve olympique, donnant ainsi au plus grand nombre l’opportunité de marcher (et surtout de courir) dans les pas d’athlètes mythiques.

Disputé de nuit le 10 août dernier avec plus de 20.000 participants, le marathon de 42 kilomètres a relié Paris et Versailles, et traversé neuf communes dont Boulogne-Billancourt, Ville d’Avray, Chaville et Issy-les-Moulineaux. De son côté, le parcours de dix kilomètres du Marathon pour tous, celui auquel a participé Tra Nguyen, s’est intégralement déroulé dans Paris intra-muros autour des monuments iconiques de la capitale. Pour les deux versions du parcours : départ de l’Hôtel de ville de Paris et arrivée aux Invalides.

Tra Nguyen : les couleurs du Cnam !

Notre adjointe à la directrice de la recherche du Cnam, auparavant responsable du MBA et des masters internationaux en management au Cnam, a été sélectionnée pour le parcours de 10 kilomètres, sous le dossard n°46046. Lors de son inscription, elle pensait boucler sa course en une heure, étant donné que sa meilleure performance jusqu'à cette année (après sa fracture du ligament croisé au ski) était d’une heure dix. Mais, portée par l'ambiance de la course, la beauté des monuments parisiens et la motivation de faire mieux, elle a finalement terminé son parcours en 58 minutes et 48 secondes.

« J'avais l'impression de courir plus vite que d'habitude, mais j'ai quand même fait plusieurs pauses pour prendre des photos : la vasque poétique et magique qui flottait dans le ciel des Tuileries, la tour Eiffel qui brillait à une heure du matin, mon mari et mes filles qui m'encourageaient avec une pancarte « Allez Maman ! » à la fan zone du pont de l'Alma », précise-t-elle.

Tra Nguyen à l'arrivée du Marathon pour tous3 QUESTIONS À TRA NGUYEN, ADJOINTE À LA DIRECTRICE DE LA RECHERCHE DU CNAM

Pourquoi avoir décidé de participer à ce Marathon pour tous ?

En tant que sportive, j’ai toujours souhaité participer à un marathon à Paris. C’était pour moi à la fois un défi sportif et une autre façon de croiser des personnes d’autres cultures. Je n'ai jamais couru de marathon, mais j'ai déjà participé à plusieurs courses : La Parisienne (7 km), en tant que Cnamienne, à Paris-Versailles (16 km), et au semi-marathon de Paris (21 km). J'ai postulé au Marathon pour tous, car c'est une opportunité exceptionnelle, le tout premier marathon de masse jamais organisé pendant des Jeux Olympiques. Nous avons emprunté le même parcours que les Olympiens eux-mêmes. Je n’ai été sélectionnée que pour le parcours de 10 km, et non pour le marathon entier, une distance de 42 kilomètres tout de même ! Malgré tout, je pense que c'est déjà une grande chance pour moi d’avoir pu concourir aux JO de Paris en tant qu’athlète.

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Quels souvenirs garderez-vous de cette course exceptionnelle ?

D’abord et avant tout l’ambiance. Tout Paris était derrière nous pour nous soutenir, même à 1h du matin. Ce sont ces moments forts partagés avec ma famille, mes amis et mes supporters tout au long de la course, que ce soit en français ou en anglais, et même dans des langues que je ne comprenais pas. Mais chaque encouragement m’a portée. Je me suis sentie aussi heureuse que les marathoniens en franchissant la même ligne d’arrivée qu’eux aux Invalides. Certes, pas d’or ni de record mondial à la clé, mais j'ai battu mon propre record, incroyable ! Nous avions tous un énorme sourire en récupérant notre médaille de finaliste, nous étions remplis d'émotion, comme les athlètes des JO.
Je me souviendrai aussi des pancartes des supporters, qui ont contribué à me motiver : « Sais-tu pourquoi tu cours ? Pour te surpasser ! » ; « Même une souris ne peut pas courir à travers tous les monuments de Paris, mais toi, tu l’as fait ! » ; « Tu n'as rien besoin de faire à Paris, juste franchir la ligne d’arrivée ! ».

Question plus professionnelle : quelles sont les grandes activités de la direction de la recherche du Cnam ?

La recherche aussi, c'est du sport !
Elle constitue l'une des trois missions principales du Cnam. La direction de la recherche est responsable du pilotage de la politique de la recherche au sein de l’établissement. Nos 22 laboratoires, centre d’essais et programme transversal sont fortement engagés dans des collaborations et des partenariats avec le monde socioéconomique, ce qui leur a permis d'acquérir une solide reconnaissance internationale.
La direction de la recherche comprend un bureau des études doctorales, un bureau de la veille, des partenariats et de la valorisation, ainsi qu'un bureau de gestion des moyens de la recherche. Ces bureaux accompagnent et gèrent administrativement 360 enseignants-chercheurs, 200 personnels administratifs et techniques, deux écoles doctorales avec 370 doctorants, ainsi que 235 contrats et projets de recherche, pour un budget de 8 millions d'euros généré par l’activité contractuelle des laboratoires.
Au sein de cette direction, je suis en charge du pilotage et du suivi des recrutements sur conventions de recherche en lien avec les laboratoires, les Affaires financières et la DRH. De plus, je m’occupe des aspects internationaux, notamment des cotutelles, des chercheurs internationaux et des bourses de mobilité pour les doctorants à l’international.