Le Cnam propose près de 700 parcours de formation scientifiques, techniques et tertiaires, du niveau technicien au niveau ingénieur et doctorat. 20 centres en région et plus de 230 lieux d’enseignement répartis en France métropolitaine, ultramarine et à l’étranger répondent aux besoins des auditeurs et des territoires.
Les thématiques enseignées sont tout aussi riches : de la mécanique à la géomatique, de la sociologie à l’ergonomie, pour ne citer qu’elles. Plongez dans un univers où formation rime avec passion.

Cette semaine, nous vous proposons de découvrir les thématiques dispensées par l’équipe pédagogique nationale (EPN) Droit et immobilier. Ce domaine regroupe des diplômes et des unités d’enseignement diversifiés, propres à former des experts de terrain.
Christophe de la Mardière, professeur du Cnam, titulaire de la chaire Fiscalité des entreprises, directeur de l’EPN Droit et immobilier, répond à nos questions pour vous éclairer sur vos futurs choix de formation.
Vous dirigez l'équipe pédagogique nationale Droit et immobilier du Cnam. Celle-ci, sous ce terme générique, renferme plusieurs réalités: pourriez-vous nous les décrire ?
Notre équipe pédagogique nationale contient deux composantes.
Un institut de droit et d’économie appliqués à l’immobilier, l’ICH, qui forme aux métiers de ce secteur, et une entité appelée «Cnam droit», qui dispense des formations en droit des affaires, droit social, droit fiscal et droit du numérique.
L’ICH est réputé en tant que formation d’excellence, ses titres et diplômes permettent l’accès aux différentes professions de l’immobilier. «Cnam droit», pour sa part, a pour ambition de développer l’enseignement juridique au Cnam, pour constituer à terme une véritable école de droit.
Le Cnam est reconnu pour concilier enseignements théoriques et pratiques, et ainsi coller au plus près des besoins de terrain. Comment opérez-vous dans votre équipe pour proposer des formations qui répondent aux besoins des entreprises ? Via quelles coopérations extérieures aussi ?
L’EPN Droit et immobilier, outre ses 7 maîtres de conférences, recourt à 6 enseignants-chercheurs associés et près de 70 vacataires, qui sont tous des professionnels, ce qui permet de coller au plus près des réalités économiques. Par ailleurs, elle compte 3 professeurs du Cnam, dont le statut les encourage à multiplier les contacts avec les milieux professionnels. L’ICH participe régulièrement à des salons et rencontres avec le monde de l’immobilier, ce qui le place en permanence à l’écoute des besoins des entreprises de ce secteur. Notre meilleur exemple de collaboration avec la pratique professionnelle est constitué par le certificat de spécialisation Délégué à la protection des données, qui rencontre un très grand succès.
Le monde évolue, les techniques aussi : quelles sont les innovations en cours ou à attendre dans les filières qui sont les vôtres ? Et quels cursus nouveaux sont susceptibles d'apparaître pour y répondre ?
Notre EPN s’efforce de développer les formations juridiques au Cnam. Particulièrement au regard de la fonction de juriste d’entreprise, pour laquelle les offres d’emploi augmentent de plus de 10 % chaque année. Le Cnam est particulièrement bien placé en ce domaine, car les professionnels en cause, outre le droit, ont également besoin de formations en comptabilité, management ou ressources humaines. Notre ambition est donc de fonder une école du droit du Cnam, qui se distinguera des autres formations juridiques par son souci des réalités professionnelles.
Enfin, question plus large, comment voyez-vous l'évolution de la formation professionnelle à horizon 10 ou 20 ans ? Ce sera quoi, la formation de demain ? Ils seront comment, les élèves de demain ?
Il convient de développer les formations en journée financées par les entreprises, en plus des cours du soir dont le modèle tend à s’essouffler. L’auditeur de demain sera donc, encore plus qu’aujourd’hui, un professionnel. Il faut aussi développer la formation à distance (soit totalement, soit sous forme hybride), pour laquelle notre équipe pédagogique nationale est en pointe, qu’il s’agisse de la FOAD ou des Mooc. Pour autant, la crise sanitaire a montré que le présentiel constituait le mode de formation le plus efficace. Il est important que les auditeurs viennent au Cnam pour se consacrer exclusivement à leurs études et, qu’à cette occasion, ils puissent échanger avec leurs camarades de promotion.